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Fragments : Grands & petits

Cette semaine, on s’intéresse aux plus grands des plus petits ! Parce que même si nos yeux et tous nos sens ne perçoivent pas tout, il y a de l’immensité insoupçonnée dans la nature 🌱🧐

🔎 Une bactérie est un organisme vivant microscopique présent dans tous les milieux. Le plus souvent unicellulaire, la bactérie est parfois pluricellulaires.

La thiomargarita namibiensis (la perle de soufre de Namibie) est une bactérie géante qui a été découverte en avril 1997 en populations denses vivant dans certains sédiments des côtes namibiennes, au niveau du plateau continental.

Elle est considérée comme la plus grosse bactérie du monde. Elle présente en effet un diamètre compris entre 100 et 300 µm, et certaines cellules peuvent atteindre 750 µm (0,75 mm) de long, et donc être visibles à l’œil nu.

Pour faire une comparaison, si une bactérie classique était un souriceau, la thiomargarita namibiensis ferait la taille d'une baleine bleue 🐋 !

Cette bactérie supporte des concentrations de nitrates dix mille fois plus fortes que l'eau de mer. Une performance bien utile, permettant à ce « microbe géant » de « nettoyer » les fonds marins de composés hautement toxiques (les sulfates) pour la plupart des organismes.

Tout le monde en a déjà entendu parler mais personne ne les a jamais vu à l'œil nu, l'atome est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. La théorie atomiste, qui soutient l'idée d'une matière composée de « grains » indivisibles, est connue depuis l'Antiquité, et fut notamment défendue par Leucippe et son disciple Démocrite, philosophes de la Grèce antique 📜

La classification des atomes suit celle des éléments chimiques, dont les propriétés chimiques, mais aussi physiques, présentent une périodicité découverte au XIXe siècle et à l'origine du tableau périodique des éléments, le fameux tableau de Mendeleïev, un éminent chimiste russe dans les années 1860 🔎

Dans ce tableau périodique, l'uranium est le dernier élément naturel, celui qui a le plus grand nombre atomique, à savoir : 92 ! Il a également la plus grande masse et c'est le seul élément fissile.

L'uranium est naturel, assez fréquent et plus abondant que l'argent. Il est un métal lourd radioactif, de période très longue. En effet, sa demie-vie (le temps que l'uranium met à perdre la moitié de son activité radioactive) est de 4.5 millirads d'années pour l'uranium 238 et 700 millions d'années pour l'uranium 235 ⏳

L'uranium est utilisé dans la fusion nucléaire et aussi les bombes atomiques 🤯

🌊 Le mot plancton vient du grec ancien planktós qui signifie errant, instable. Ce groupe d'organismes généralement unicellulaires vit dans les eaux douces, saumâtres et salées, le plus souvent en suspension. Gamètes, larves, animaux inaptes à lutter contre le courant, les planctons sont la plupart du temps des végétaux ou des algues microscopiques.

Mais quel est le plus gros plancton au monde ? Il s'agit de la méduse Chrysaora. Elle mesure 1 mètre de diamètre et 6 mètres de long !

🌍 Ce plancton de grande taille ne renferme que des espèces animales, c'est pourquoi on l'appelle un zooplancton, alors que les espèces végétales (que l'on appelle phytoplancton) dominent les plus petites classes de tailles.

Découverte en 1980, cette méduse reste encore inégalée de part sa taille et son envergure.

👀 Pour l'anecdote, en 1952, Alain Bombard, un jeune médecin a traversé l'Atlantique en s'alimentant exclusivement de plancton mais aussi de poisson, d'eau de mer et d'eau de pluie. Il voulait prouver qu'on peut survivre longtemps sur un canot pneumatique de moins de cinq mètres avec pour seules ressources les produits de la mer et du ciel. Il est l'inventeur du célèbre canot pneumatique de sauvetage, le Bombard ! 🌊

🐜 On compte environ 12 000 espèces de fourmis connues à travers le monde, dont plus de 225 en France. Mais quelle est le plus grand de ces petits insectes ?

Selon les espèces, les fourmis mesurent de 2 mm à 3 cm. Mais dans chaque espèce, il y a des groupes de fourmis de taille différente. Cela varie selon si la fourmis est une reine, un mâle ou une ouvrière 🐜 🐜

Mais parmi les plus grandes, il y a Dinoponera grandis, la fourmi géante du Brésil, décrite par l'entomologiste allemand Julius Roger, en 1861. Les reines atteignent 31 mm, les ouvrières entre 21 et 28mm et les mâles 18mm 🐜🐜🐜

Notons également que l'extinction des insectes et de la biodiversité entraîne les fourmis dans sa chute. Pourtant indispensables au vivant, il faut rappeler que les fourmis améliorent les récoltes dans les régions arides jusqu'à 35% grâce aux tunnels qu’elles creusent dans le sol et qui facilitent l’infiltration d’eau. Elles protègent également les plantes des moisissures et favorisent la biodiversité dans son ensemble 🌾

❄️ Découvert en 2014, le plus grand virus du monde est sorti tout droit du sol gelé de la Sibérie. Découvert par plusieurs chercheurs français et russes, le Pithovirus sibericum est le dernier venu dans la famille des virus géants, à savoir les virus assez grands pour être visibles au microscope optique 🔬

🦠 En dépit de son séjour prolongé dans le pergélisol le Pithovirus a conservé son potentiel infectieux... mais rassurons-nous, il ne s'attaque pas à des organismes complexes, uniquement à des amibes. Ce virus dormait à 30 mètres de profondeur, dans une couche du sol datant du Pléistocène supérieur, vieille de 32 000 ans 🌏

🔍 D’un diamètre de 0,5 micromètre et long de 1,5 micromètre, il dépasse en taille et ressemble à une sorte d'amphore percée d’un orifice à son extrémité. C'est pourquoi, les chercheurs l'ont appelé Pithovirus, en référence à la boîte de Pandore, ce célèbre récipient fourni par les dieux à Pandore… 📦

👀 Enfin, il faut savoir que que le secteur arctique dans lequel Pithovirus a été découvert est très sensible au changement climatique : la température y a augmenté de 3°C au cours du siècle écoulé, soit quatre fois plus que la moyenne du globe. À ce rythme, la fonte du pergélisol est susceptible de mettre à jour des virus potentiellement actifs. C’est d’autant plus vrai que cette région fait l’objet d’une exploitation intensive de ressources minières et pétrolifères, ce qui accroît le risque de ramener à la surface des virus antédiluviens. 🦠

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